Comment se confesser ?

Examen de conscience

QUELQUES REPÈRES POUR UN BON EXAMEN DE CONSCIENCE (citation du saint Curé d’Ars)


1) PÉCHÉS COMMIS CONTRE DIEU
Le manque de prière
« L’âme ne peut se nourrir que de Dieu »
La tiédeur dans la vie spirituelle
« On ne se trompe jamais quand on donne à Dieu »
Le non respect du dimanche
« La profanation du dimanche conduit à l’indifférence »
L’usage de la magie, le lien avec Satan
« Le démon fait tout ce qu’il peut pour salir une âme »
La mauvaise place de Dieu dans ma vie
« Il ne faut chercher que Dieu seul, ne désirer que Dieu »
Les jurons
« Outrager un Dieu qui nous a créé et qui nous a fait que du bien, c’est le comble de l’ingratitude »
Le manquement à la lecture de la Parole de Dieu
« Il est tout à fait impossible d’aimer Dieu et de lui plaire sans être nourri de cette Parole Divine »
Le désespoir
« Il n’y a rien qui offense tant le Bon Dieu que de douter de sa miséricorde »


2) PÉCHÉS COMMIS CONTRE LE PROCHAIN
La médisance, la calomnie
« La langue du médisant est comme un ver qui pique les bons fruits
Le manque de charité
« Les moindres fautes contre la charité doivent être regardées comme autant d’outrages faits à Jésus Christ »
Le non respect des parents, des proches, des amis
« Notre coeur est comme un réservoir de fiel que nous sommes toujours prêts à dégager sur ceux qui sont les plus proches de nous »
La jalousie, l’envie
« Nous sommes fâchés du bonheur des autres » « L’envie rend l’homme dur, insensible, et incapable d’aimer désormais le prochain et de s’aimer lui-même »
La haine
« La marque distinctive des élus, c’est l’amour, comme la marque des réprouvés, c’est la haine. Aucun réprouvé n’aime un autre réprouvé »
L’omission
« Nous serons examinés sur le bien que nous aurons pu faire et que nous n’avons pas fait, sur les péchés d’autrui dont nous aurons été la cause »
L’impatience
« Une heure de patience vaut mieux que plusieurs jours de jeûne »
La colère
« La colère… anéantit la paix et le repos des familles… elle sème à pleines mains la désunion, les inimitiés et les haines »


3) PÉCHÉS COMMIS CONTRE SOI-MEME
L’orgueil
« Si l’on fait attention à nos vertus, nous sommes joyeux. Si l’on s’aperçoit de nos défauts, nous sommes tristes. Je remarque cela dans un grand nombre de personnes. Si on leur dit quelque chose, cela les inquiète, ça les ennuie ».
La gourmandise
« Est-ce que quand nous aimons ce qui est bon, nous pêchons par gourmandise ? Non, nous sommes gourmands lorsque nous prenons de la nourriture avec excès : plus qu’il n’en faut pour soutenir notre corps »
L’impureté
« Une fois engagé dans ce bourbier, nous ne savons plus comment en sortir ». « Qu’il est difficile de se corriger entièrement de ce péché » « De tous les péchés, c’est celui de l’impureté qui est le plus difficile à déraciner »
La paresse
« Il y a une paresse naturelle… il y a une paresse spirituelle… ces deux paresses sont soeurs mais elles n’habitent pas toujours ensemble »
L’égoïsme
« Vous dites que vous aimez Dieu ? Dites plutôt que vous vous aimez vous-même ! »
L’avarice
« Oh, qu’il en est aujourd’hui qui sont idolâtres, qu’il en est qui pensent plus à ramasser de la fortune qu’à servir Dieu »
Le mensonge
« Que de mensonges pour éviter une petite humiliation »

Déroulement de la confession

En me présentant devant le prêtre, je dis : « Bénissez moi mon Père, parce que j’ai péché ».


Je rappelle depuis combien de temps je ne me suis pas confessé.


Je peux dire le « Je confesse à Dieu tout-puissant » :
Je confesse à Dieu Tout Puissant,
Je reconnais devant mes frères que j’ai péché en pensée,
En parole, par action et par omission;
Oui, j’ai vraiment péché.
C’est pourquoi je supplie la Vierge Marie,
Les Anges et tous les Saints,
Et vous aussi mon Père,
De prier pour moi le Seigneur notre Dieu.


Je dis mes péchés avec confiance et simplicité.


Il est important de savoir que quand le prêtre entend la confession d’une personne,
il est lié par un secret absolu.


Le prêtre m’invite à la conversion et me donne une pénitence que j’effectuerai sans délai.
Je dis l’acte de contrition :

Acte de contrition

Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence.