Bien chers fidèles
« Saint Anselme, dans ses Enarrations sur saint Luc, développant [le mystère que nous solennisons aujourd’hui], nous dit qu’il y a trois choses à considérer dans le Cierge : la cire, la mèche et la flamme. La cire, dit-il, ouvrage de l’abeille virginale, est la chair du Christ ; la mèche, qui est intérieure, est l’âme ; la flamme, qui brille en la partie supérieure, est la divinité. » Dom Guéranger, extraits de l’Année liturgique
C’est ce symbole si puissant qui nous est offert par l’Eglise aujourd’hui. Ce simple objet bénit vient nous rappeler les mystères joints de l’Incarnation et de la Rédemption. Le jour du 2 février coïncide le plus souvent avec le changement de temps liturgique, entre le temps après Noël, et le début du temps préparatoire au saint temps du Carême. Ce cierge, dont la symbolique sera encore plus marquée au cours de la Vigile pascale, avec la consécration solennelle de la colonne de cire qu’est le cierge pascal, vient unir ces 2 temps liturgiques.
La flamme qui nous éclaire nous montre la lumière qui luit dans les ténèbres, la Foi qui nous anime.
Notre prière devant ce cierge allumé, éclairant une icone de la Vierge, ou une image pieuse, manifeste notre confiance en l’intercession miséricordieuse et en la particulière protection que notre Mère du Ciel veut nous donner.
« Dieu tout-puissant et éternel, nous supplions humblement votre majesté, de faire que, comme votre Fils unique revêtu de la substance de notre chair a été en ce jour présenté dans le temple, ainsi nous vous soyons présentés avec des cœurs purifiés. » (Collecte de la Messe)
Chanoine V. Poucin de Wouilt