Bien chers fidèles,
Nous continuons aujourd’hui notre méditation sur le trésor que notre Mère du Ciel nous a donné en la prière du Chapelet.
Au jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire, l’Eglise a fait méditer les prêtres et les religieux, tout au long des heures de l’Office Divin (le bréviaire), avec chacun des 15 mystères qu’elle a proposé à Saint Dominique.
Cette semaine je voudrais m’arrêter avec vous sur les mystères douloureux du Rosaire.
Récités traditionnelement les Mardi et Vendredi de chaque semaine, les mystères douloureux nous introduisent au grand Mystère de la Rédemption : mystère de la mort rédemptrice et contemplation de l’unique Rédempteur:
Ici commence l’histoire de la Passion du Christ. Ces dix-huit heures terribles endurées par Jésus avant sa mort nous découvrent les profondeurs de l’amour de Dieu pour nous. Elles sont la source de notre salut. La Passion selon saint Jean, que la liturgie romaine fait lire le vendredi saint, est la plus touchante. Non seulement saint Jean, le disciple bien-aimé, est un narrateur sans pareil, mais il a vu et entendu.
Cette méditation s’ouvre sur l’Agonie de Jésus à Gethsémani, où le Christ vit un moment particulièrement angoissant. Ce qu’il doit lui en coûter d’adhérer à la volonté du Père apparaît dans les mystères suivants, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de Croix, le Crucifiement et la Mort. Ces mystères révèlent l’amour de Dieu et le sens même de l’homme et conduisent le croyant à revivre la mort de Jésus en se mettant au pied de la croix, près de Marie.
Offrons quotidiennement la récitation de notre chapelet pour notre Salut et celui du monde, pour l’Eglise et la conversion des pécheurs.
Chanoine V. Poucin de Wouilt