Bien chers fidèles
« Dieu tout-puissant et éternel, pardonnez à ceux qui font pénitence, montrez-vous propice à ceux qui vous supplient ; et daignez envoyer du ciel votre saint Ange afin qu’il bénisse et sanctifie ces cendres, en sorte qu’elles soient un remède salutaire pour tous ceux qui implorent humblement votre saint nom et qui, parce qu’ils ont conscience de leurs fautes, s’accusent eux-mêmes, déplorant en présence de votre divine clémence leurs actes coupables ou sollicitant avec insistance et supplications votre très douce miséricorde. » (Missale romanum, 1ère oraison pour la bénédiction des Cendres).
« Notre insolence et notre ingratitude envers celui que nous avons bravé, durant […] notre existence, nous semble de plus en plus digne de regrets, et la réparation qu’il nous est possible de faire, et que Dieu daigne accepter, plus légitime et plus salutaire.
Tel est le motif qui porta la sainte Église, […] à ouvrir cette sainte [quarantaine] en marquant avec la cendre le front coupable de ses enfants, et en redisant à chacun les terribles paroles du Seigneur qui nous dévouent à la mort. » (Dom Guéranger, extraits de l’Année liturgique)
Entrons joyeusement dans la pénitence quadragésimale, et ayons à cœur de préparer un magnifique bouquet spirituel fait de pénitences, de prières et d’aumônes, que nous pourrons offrir à notre Divin Sauveur au soir du Vendredi Saint, pour l’accompagner dans son tombeau et l’embaumer par l’odeur agréables de nos sacrifices.
Chanoine V. Poucin de Wouilt