20ème Dimanche après la Pentecôte

« Les familles chrétiennes sont des familles missionnaires. Elles sont missionnaires dans la vie de chaque jour, en faisant les choses de tous les jours, en mettant en tout le sel et le levain de la foi ! »

François I, Homélie du 27 octobre MMXIII

Bien chers fidèles,

Après avoir fêté mardi dernier la Maternité divine de Marie que Pie  XI, en 1931, institué pour « de présenter aux familles comme modèle, la Sainte Vierge et la sainte famille de Nazareth » afin que soit toujours plus respecté la sainteté du Mariage et une authentique éducation de la Jeunesse, la conversion du centurion et de toute sa famille met en lumière l’importance d’une véritable famille chrétienne.

Benoit XVI, glorieusement émérite, faisait un constat pénible : « Malheureusement, nous devons constater, qu’une sécularisation se développe, qui entraîne (…) une désagrégation croissante de la famille »   [Benoît XVI, Zagreb, 2011] Cette sécularisation touche aussi bien les famille dans leur tâche d’éduquer que d’engendrer les enfants. Elle se manifeste, entre autre, par la déstructuration de tout le processus éducatif. « Aujourd’hui, un obstacle particulièrement menaçant pour l’œuvre d’éducation est constitué par la présence massive, dans notre société et notre culture, de ce relativisme qui, en ne reconnaissant rien comme définitif, ne laisse comme ultime mesure que son propre moi avec ses désirs, et sous l’apparence de la liberté devient une prison pour chacun, séparant l’un de l’autre et réduisant chacun à se retrouver enfermé dans son propre « Moi ». Dans un tel horizon relativiste une véritable éducation n’est donc pas possible: en effet, sans la lumière de la vérité toute personne est condamnée, à un moment ou à un autre, à douter de la bonté de sa vie même et des relations qui la constituent, de la valeur de son engagement pour construire quelque chose en commun avec les autres. » [Benoit  XVI, Rome, 2005] Quant à la tâche sainte d’engendrer les futurs adorateurs du Bon Dieu, sans parler de l’abomination de l’avortement, la cohabitation, lié à la contraception est un des maux qui ravage la sexualité de la jeunesse. D’où l’appel du Pontife : «  Chères familles, soyez courageuses ! Ne cédez pas à la mentalité sécularisée qui propose la cohabitation comme préparatoire, ou même substitutive au mariage. » [Benoît XVI, Zagreb, 2011].

Il nous faut prier pour la sanctification de nos familles, pour que les fiancées aient de bonne préparation au mariage, pour que les jeunes apprennent à s’aimer dans de chaste et authentique relation. Que nos familles soient des lieux de paix, d’édification mutuelle, de transmission de la foi et de prière.

  Chanoine B Sigros