Bonne Fête de Saint Michel Archange !

Glorieux Saint-Michel, Prince de la milice céleste, qui êtes toujours prêt à secourir le peuple de Dieu et qui avez autrefois combattu le dragon infernal, l’ancien serpent, en le précipitant du haut des Cieux dans la profondeur des abîmes.
Vous qui défendez l’Eglise de Dieu afin que les Puissances de l’enfer ne prévalent jamais contre elle, assistez-moi dans le combat difficile que je dois livrer à cet ennemi formidable.
Que par votre puissance, il soit vaincu et terrassé et qu’il n’ose rien entreprendre contre ceux que le divin Réparateur a bien voulu racheter par l’effusion de son Sang.
Obtenez-moi par votre intercession la grâce de triompher des embûches du démon.
Puissé-je, victorieux de ses attaques, louer à jamais, avec vous et les Anges fidèles, la bonté et la justice souveraine, qui, après avoir refusé la miséricorde aux Esprits prévaricateurs, a voulu, par un effet de sa clémence infinie, l’accorder à l’homme après sa chute. Ainsi soit-il.

18ème Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

Chers Fidèles

La fête de Saint Michel Archange, ainsi que celle de nos Saints Anges Gardiens, que nous fêtons cette semaine, est pour nous l’occasion de nous rappeler, si nous l’avions oublié, que notre Divin Créateur a placé près de nous ces puissants protecteurs pour nous assister dans notre vie quotidienne. Dans un monde de plus en plus sécularisé, où pas un seul jour ne se passe sans que nous voyions ou entendions les effets pervers des œuvres de Satan, toujours plus déchainé contre Dieu et contre nous, il est de le plus haute importance, pour notre vie spirituelle, de prier ces gardiens qui sont constament près de nous, et sont, tour à tour, notre bouclier et notre épée.

Invoquons tous les jours notre Ange Gardien, pour qu’il nous protege des attaques du malin, et nous aide à bien accomplir humblement notre devoir d’état.

« Ange de Dieu, qui êtes mon Gardien, par un bienfait de la divine Providence ; éclairez-moi, protégez-moi, dirigez-moi, et gouvernez-moi. Ainsi soit-il. »

Chanoine V. Poucin de Wouilt

 

17e Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

La Semaine des Quatre-Temps de Septembre

Dans le Missel la succession des dimanches après la Pentecôte est interrompue par l’insertion entre le XVIIe et le XVIIIe dimanches, de la messe des Quatre-Temps (Mercredi, Vendredi, Samedi). Cette coupure est pleine de sens : l’Église veut nous dire : Maintenant nous entrons dans la dernière période de l’année liturgique que nous pouvons appeler l’automne ecclésiastique.

Mais les Quatre-Temps ne sont plus célébrés actuellement entre ces deux dimanches, puisque la date de ceux-ci varie sensiblement avec les différentes années ; ils tombent toujours dans la troisième semaine du mois de septembre (le mercredi qui suit l’Exaltation de la Sainte Croix).

Au cours des trois dimanches précédents (XVe – XVIIe), le thème de la parousie se faisait déjà sentir fortement ; dans les dimanches qui suivent, l’attente du second avènement du Seigneur sera le thème exclusif.

Extrait de Dom Pius Parsh, Le Guide dans l’Année Liturgique

Rentrée des Séminaristes à Gricigliano

Cette année notre Séminaire international, placé sous le patronage de Saint Philippe Néri, a, comme de coutume accueilli les séminaristes à l’aube d’une nouvelle année académique. 26 jeunes gens ont rejoint les bancs du Séminaire, venant de nombreux différents pays. Prions pour ces jeunes vocations afin qu’elles murissent et se nourrissent à l’école de nos Saints Patrons: Saint Benoît, Saint Thomas d’Acquin et Saint François de Sales.

Ad Majorem Dei Gloriam!

16e Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

Bien chers fidèles,

Deux fêtes liturgiques d’une certaine importance vont marquer notre semaine: l’Exaltation de la Sainte Croix et Notre-Dame des Sept Douleurs.

Ecoutons le Pape Saint Léon, que nous lirons au bréviaire:

« A la vue du Christ élevé en croix, il ne faut pas, mes bien-aimés, que votre pensée s’arrête à ce seul aspect extérieur qui frappa les yeux des impies, auxquels il a été dit par Moïse : « Ta vie sera comme en suspens devant tes yeux, et tu craindras jour et nuit, et tu ne croiras pas à ta vie. » En effet, à la vue du Seigneur en Croix, les impies ne pouvaient apercevoir en lui autre chose que leur crime ; ils tremblèrent de crainte, non pas de la crainte qui justifie dans la vraie foi, mais de celle qui torture une conscience coupable. Pour nous, ayant l’intelligence éclairée par l’esprit de vérité, embrassons d’un cœur pur et libre la Croix dont la gloire resplendit au ciel et sur la terre, et appliquons toute l’attention de notre âme à pénétrer le mystère que le Seigneur, parlant de sa passion prochaine, annonçait ainsi : « C’est maintenant le jugement du monde, maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi.  »

La Sainte Liturgie nous laisse contempler notre Dieu Sauveur, expirant sur la Sainte Croix pour notre Salut, puis, le jour suivant, se tourne vers Notre Mère du Ciel, qui a partagé silencieusement dans son cœur cet océan de douleur. Elle le savait depuis la prophétie du vieillard Siméon, au jour de la Présentation du Seigneur. La prophétie c’est réalisée sept fois au cours de la vie de Notre Dame:

  • 1.La prophétie du saint vieillard Siméon.
  • 2.La fuite en Egypte.
  • 3.La disparition de Jésus au Temple pendant trois jours.
  • 4.La rencontre de Jésus portant Sa croix et montant au Calvaire.
  • 5.Marie debout au pied de la croix.
  • 6.La descente de Jésus de la croix et la remise à Sa Mère.
  • 7.L’ensevelissement de Jésus dans le sépulcre.

La très Sainte Vierge s’est plue à manifester au monde combien la dévotion à ses douleurs infinies lui était agréable et nous était salutaire. A plusieurs reprises, elle est venue stimuler la foi et la piété des fidèles en apparaissant toute inondée de larmes, dans différents pays. Citons par exemple l’apparition de Notre-Dame de La Salette, en France, en 1846, la manifestation des larmes de la Vierge de Quito, en Equateur, celle de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Campocavallo, à Osimo, en Italie.

Contemplons dans les bras de Marie, l’Homme-Dieu crucifié pour nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du ciel. Joignons nos larmes aux siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de son divin Fils, ont également été la cause de son intime martyre. Prions-la de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de ses exemples et imiter Ses vertus lorsqu’Il Lui plaira de nous faire part de ses humiliations, de ses douleurs et de sa croix.

Chanoine V. Poucin de Wouilt

15e Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

Durant le dernier chapitre général de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, Monseigneur Wach, notre Prieur Général, m’a demandé de prendre en charge l’apostolat de l’Institut à l’Ile Maurice. C’est avec joie que je vais revenir vers vous, après mon départ un peu chaotique en mars dernier, lorsque j’étais venu remplacer Monsieur le Chanoine Meney, rentré en France se reposer.

Pour des raisons administratives, je ne pourrai pas arriver sur place avant plusieurs semaines. La lettre hebdomadaire me permettra de rester en contact avec vous durant ce temps. Ce site internet a été créé dans le même but.

L’occasion m’est donnée ici de remercier mes prédécesseurs, les Chanoines Moreau et Meney, pour leur dur labeur durant ces cinq dernières années. Ce travail n’aurait pas non plus été possible sans le dévouement de Monsieur le Chanoine Montjean, qui, depuis l’Angleterre, continuera cette mission et nous honorera de sa visite de temps à autre. 

Je n’oublie pas non plus dans mes remerciements notre évêque, Son Eminence Révérendissime le Cardinal Piat, qui a généreusement accueilli notre Institut depuis plusieurs années dans son diocèse. 

Je reste bien uni quotidiennement à vous par la prière, et particulièrement au cours du Saint Sacrifice de la Messe.

Chanoine V. Poucin de Wouilt

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Vous trouverez ici les dernières nouvelles de l’apostolat de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre à l’Ile Maurice.

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Bien à vous par la prière