Fête du Christ-Roi – Le mot du Chanoine

Bien chers fidèles,

Le dimanche, dans le Credo, nous chantons que le règne du Christ n’aura pas de fin : « cujus regni non erit finis ». En cette belle fête du Christ-Roi, l’occasion nous est donnée de méditer plus profondément sur la Royauté de Notre-Seigneur. Il est Dieu, donc Roi « par sa nature » (Saint Cyrille d’Alexandrie). Mais Il est aussi notre Rédempteur, et donc Roi par droit de conquête : « Ah ! Puissent tous les hommes qui l’oublient se souvenir du prix que nous avons coûté à notre Sauveur » s’exclamait Pie XI, dans la lettre encyclique Quas Primas sur l’institution de la fête du Christ-Roi.

En ce jour de notre fête patronale, je recommande tout spécialement l’Institut à vos prières. Prions aussi pour que le Christ Jésus règne sur nos âmes, sur les sociétés et sur les nations : Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat !

Chanoine V. Poucin de Wouilt

«Si Jésus-Christ qui nous a illuminés, alors que nous étions assis dans les ténèbres et dans les ombres de la mort et qui a donné au monde le trésor de la vérité et de la grâce, n’a pas enrichi le monde, je dis même le monde social et politique, de biens meilleurs que ceux qu’il possédait au sein du paganisme, c’est que I ‘œuvre de Jésus-Christ n’est pas une œuvre divine.

Il y a plus : si l’Évangile qui fait le salut des hommes est impuissant à procurer le véritable progrès des peuples, si la lumière révélée profitable aux individus est préjudiciable aux sociétés, si le sceptre du Christ, doux et bienfaisant aux âmes, peut-être même aux familles, est mauvais et inacceptable pour les cités et les empires ; en d’autres termes, si Jésus-Christ à qui les prophètes ont promis et à qui Son Père a donné les nations en héritage ne peut exercer sa puissance sur elles qu’à leur détriment et pour leur malheur temporel, il faut en conclure que Jésus-Christ n’est pas Dieu»

Louis-Edouard Cardinal Pie, Instruction Pastorale, Œuvres IV, 588.

22ème Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

Bien chers fidèles, Nous continuons aujourd’hui notre méditation sur le trésor que notre Mère du Ciel nous a donné en la prière du Chapelet.

Au jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire, l’Eglise a fait méditer les prêtres et les religieux, tout au long des heures de l’Office Divin (le bréviaire), avec chacun des 15 mystères qu’elle a proposé à Saint Dominique.

Cette semaine je voudrais m’arrêter avec vous sur les mystères glorieux du Rosaire.

Récités traditionnelement les Mercredi, Samedi et Dimanche de chaque semaine, les mystères glorieux célèbrent le triomphe du Christ sur le pouvoir des ténèbres: La contemplation du visage du Christ ne peut s’arrêter à son image de crucifié. Il est le Ressuscité!

•La Résurection de Notre-Seigneur Fruit du mystère: la Foi
•L’Ascension de Notre-Seigneur dans le Ciel Fruit du mystère: le désir du Ciel
•La Pentecôte Fruit du mystère: le zèle apostolique
•L’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie dans le Ciel Fruit du mystère: la grâce d’une sainte mort
•Le Couronnement de la Sainte Vierge dans le Ciel Fruit du mystère: une plus grande dévotion à la Sainte Vierge

Nous revivons ici la joie de ceux à qui le Christ s’est manifesté, et la joie de Marie. A la gloire qui, par l’Ascension, place le Christ à la droite du Père, elle sera elle-même associée par l’Assomption. Enfin, par son Couronnement elle brille comme Reine des Anges et des Saints.

Au centre de ce parcours glorieux du Fils et de sa Mère, la Pentecôte montre le visage de l’Eglise comme famille unie à Marie, ravivée par l’effusion de l’Esprit et prête pour la mission évangélisatrice.

Offrons quotidiennement la récitation de notre chapelet pour notre Salut et celui du monde, pour l’Eglise et la conversion des pécheurs.Chanoine V. Poucin de Wouilt

21ème Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

Bien chers fidèles,

Nous continuons aujourd’hui notre méditation sur le trésor que notre Mère du Ciel nous a donné en la prière du Chapelet.

Au jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire, l’Eglise a fait méditer les prêtres et les religieux, tout au long des heures de l’Office Divin (le bréviaire), avec chacun des 15 mystères qu’elle a proposé à Saint Dominique.

Cette semaine je voudrais m’arrêter avec vous sur les mystères douloureux du Rosaire.

Récités traditionnelement les Mardi et Vendredi de chaque semaine, les mystères douloureux nous introduisent au grand Mystère de la Rédemption : mystère de la mort rédemptrice et contemplation de l’unique Rédempteur:

•L’Agonie de Jésus au jardin des oliviers Fruit du mystère: la Contrition de nos péchés
•La Flagellation Fruit du mystère: La mortification des sens pour nos péchés de la chair
•Le Couronnement d’épines Fruit du mystère: La mortification de l’esprit pour nos péchés d’orgueil
•Le portement de Croix Fruit du mystère: l’acceptation de la souffrance
•La Crucifixion et la mort de Jésus sur la Croix Fruit du mystère: le don de soi à l’œuvre de la Rédemption

Ici commence l’histoire de la Passion du Christ. Ces dix-huit heures terribles endurées par Jésus avant sa mort nous découvrent les profondeurs de l’amour de Dieu pour nous. Elles sont la source de notre salut. La Passion selon saint Jean, que la liturgie romaine fait lire le vendredi saint, est la plus touchante. Non seulement saint Jean, le disciple bien-aimé, est un narrateur sans pareil, mais il a vu et entendu.

Cette méditation s’ouvre sur l’Agonie de Jésus à Gethsémani, où le Christ vit un moment particulièrement angoissant. Ce qu’il doit lui en coûter d’adhérer à la volonté du Père apparaît dans les mystères suivants, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de Croix, le Crucifiement et la Mort. Ces mystères révèlent l’amour de Dieu et le sens même de l’homme et conduisent le croyant à revivre la mort de Jésus en se mettant au pied de la croix, près de Marie.

Offrons quotidiennement la récitation de notre chapelet pour notre Salut et celui du monde, pour l’Eglise et la conversion des pécheurs.

Chanoine V. Poucin de Wouilt

20ème Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

Bien chers fidèles,

Nous continuons aujourd’hui notre méditation sur le trésor que notre Mère du Ciel nous a donné en la prière du Chapelet.

Au jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire, l’Eglise a fait méditer les prêtres et les religieux, tout au long des heures de l’Office Divin (le bréviaire), avec chacun des 15 mystères qu’elle a proposé à Saint Dominique.

Cette semaine je voudrais m’arrêter avec vous sur les mystères joyeux du Rosaire.

Récités traditionnelement les Lundi et Jeudi de chaque semaine, les mystères Joyeux nous introduisent au grand Mystère de l’Incarnation : mystère d’abaissement et joie des temps messianiques:

•L’Annonciation Fruit du mystère: l’Humilité
•La Visitation Fruit du mystère: La Charité fraternelle
•La Nativité Fruit du mystère: l’Esprit de Pauvreté
•La présentation de l’Enfant Jésus au Temple et la Purification de la Sainte Vierge Fruit du mystère: l’Obéissance et la Pureté
•Le recouvrement de l’Enfant Jésus au Temple Fruit du mystère: La recherche de Jésus en toutes choses
 
Le premier chapelet de notre Rosaire est caractérisé par la joie qui rayonne de l’événement de l’Incarnation.

Cela est évident dès l’Annonciation, avec le salut de l’Ange Gabriel à la Vierge de Nazareth: «Réjouis-toi, Marie».

C’est une note d’exultation qui marque la rencontre avec Elisabeth lors de la Visitation.

Une atmosphère de liesse baigne la Nativité de l’Enfant divin à Bethléem.

Les derniers mystères conservent cette note de joie mais ils anticipent les signes du drame: la Présentation de Jésus au Temple, avec la prophétie des jours douloureux, et le Recouvrement de Jésus après sa disparition pendant trois jours qui manifeste l’exigence absolue de sa mission.

Offrons quotidiennement la récitation de notre chapelet pour notre Salut et celui du monde, pour l’Eglise et la conversion des pécheurs.

Chanoine V. Poucin de Wouilt

 

Solennité de Notre Dame du Rosaire – Le mot du Chanoine

Chers Fidèles

La Fête de Notre Dame du Très Saint Rosaire, propre à l’Église d’Occident, fut instituée par saint Pie V pour commémorer la victoire de Lépante qui repousse l’invasion turque (7 octobre 1571). Elle est alors « Notre-Dame de la Victoire ». Vingt-et-un ans plus tard, le pape Grégoire XIII lui donne son nom actuel. Le pape Clément XI l’étend à l’Église catholique toute entière en raison de la victoire remportée sur les turcs le 5 août 1716 à Petrovaradin/Peterwardein (auj. en Serbie).

Elle a été instituée pour méditer les mystères mariaux et s’unir à la vie de la Vierge, ainsi que pour se souvenir secondairement de la libération de l’Occident devant la menace ottomane.

Donné par la Sainte Vierge elle-même à Saint Dominique pour accompagner sa croisade de prédications contre l’hérésie albigeoise, la prière du Rosaire se répandit dans l’Occident chrétien tout au long du Moyen-Age, et nombreux furent les papes à encourager sa récitation.

Surnommé le psautier des pauvres, en raison de ses 150 Ave Maria (en référence aux 150 psaumes qui composent le bréviaire récité quotidiennement par les moines et les clercs), le rosaire est avant tout une école d’oraison et de contemplation, ce qui implique qu’il soit pratiqué régulièrement.

La manière de le réciter est décrite par Louis-Marie Grignion de Montfort dans Le Secret admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver. Il importe d’éviter toute distraction volontaire (mais « Vous ne pouvez pas, à la vérité, réciter votre Rosaire sans avoir quelques distractions involontaires ») et s’accompagner d’une « oraison mentale ». La prière commence par une invocation silencieuse au Saint-Esprit.

Tout aux long des Ave Maria, l’Eglise nous offre ainsi de méditer sur les évènements de la vie du Sauveur, auxquels Notre-Dame a été présente en tous temps, priant silencieusement pour que s’accomplisse le Salut des hommes.

Notre-Dame nous a donné, lors de révélations privées au Bienheureux Alain de La Roche, Dominicain breton du XVe siècle, 15 promesses (approuvées par le Saint-Siège en 1895):

« À tous ceux qui réciteront dévotement mon Rosaire, je promets ma protection toute spéciale et de très grandes grâces.

  • 1.La dévotion du Très Saint Rosaire est un grand signe de prédestination. 
  • 2.Quiconque récitera pieusement le Rosaire et persévérera dans cette dévotion, verra ses prières exaucées.
  • 3.Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans tous leurs maux.
  • 4.Persévère dans mon Rosaire et je subviendrai à tes besoins.
  • 5.Celui qui récite pieusement le Rosaire, en méditant les mystères, se convertira s’il est pécheur.
  • 6.Ceux qui récitent le Rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort réconfort et lumière.
  • 7.Celui qui se recommande à moi par le Rosaire ne périra pas.
  • 8.À ceux qui récitent mon Rosaire, je promets ma protection spéciale. 
  • 9.Prêche le Rosaire ; c’est une arme très puissante contre l’enfer, et un bouclier impénétrable contre les traits de l’ennemi.
  • 10.Quiconque récitera dévotement le Rosaire croîtra en grâce, s’il est juste, et deviendra digne de la vie éternelle.
  • 11.Je promets des grâces de choix aux dévots de mon Rosaire.
  • 12.Je veux que ceux qui chantent mes louanges par le Rosaire aient lumière, liberté et plénitude de grâces.
  • 13.Les vrais dévots du Rosaire ne mourront pas sans sacrements.
  • 14.Je suis spécialement la Mère des enfants du Rosaire qui sont dans le Purgatoire, tous les jours, j’en délivre un grand nombre.
  • 15.Les vrais enfants de mon Rosaire jouiront d’une grande gloire dans le ciel. »

Chanoine V Poucin de Wouilt

Bonne Fête de Saint Michel Archange !

Glorieux Saint-Michel, Prince de la milice céleste, qui êtes toujours prêt à secourir le peuple de Dieu et qui avez autrefois combattu le dragon infernal, l’ancien serpent, en le précipitant du haut des Cieux dans la profondeur des abîmes.
Vous qui défendez l’Eglise de Dieu afin que les Puissances de l’enfer ne prévalent jamais contre elle, assistez-moi dans le combat difficile que je dois livrer à cet ennemi formidable.
Que par votre puissance, il soit vaincu et terrassé et qu’il n’ose rien entreprendre contre ceux que le divin Réparateur a bien voulu racheter par l’effusion de son Sang.
Obtenez-moi par votre intercession la grâce de triompher des embûches du démon.
Puissé-je, victorieux de ses attaques, louer à jamais, avec vous et les Anges fidèles, la bonté et la justice souveraine, qui, après avoir refusé la miséricorde aux Esprits prévaricateurs, a voulu, par un effet de sa clémence infinie, l’accorder à l’homme après sa chute. Ainsi soit-il.

18ème Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

Chers Fidèles

La fête de Saint Michel Archange, ainsi que celle de nos Saints Anges Gardiens, que nous fêtons cette semaine, est pour nous l’occasion de nous rappeler, si nous l’avions oublié, que notre Divin Créateur a placé près de nous ces puissants protecteurs pour nous assister dans notre vie quotidienne. Dans un monde de plus en plus sécularisé, où pas un seul jour ne se passe sans que nous voyions ou entendions les effets pervers des œuvres de Satan, toujours plus déchainé contre Dieu et contre nous, il est de le plus haute importance, pour notre vie spirituelle, de prier ces gardiens qui sont constament près de nous, et sont, tour à tour, notre bouclier et notre épée.

Invoquons tous les jours notre Ange Gardien, pour qu’il nous protege des attaques du malin, et nous aide à bien accomplir humblement notre devoir d’état.

« Ange de Dieu, qui êtes mon Gardien, par un bienfait de la divine Providence ; éclairez-moi, protégez-moi, dirigez-moi, et gouvernez-moi. Ainsi soit-il. »

Chanoine V. Poucin de Wouilt

 

17e Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

La Semaine des Quatre-Temps de Septembre

Dans le Missel la succession des dimanches après la Pentecôte est interrompue par l’insertion entre le XVIIe et le XVIIIe dimanches, de la messe des Quatre-Temps (Mercredi, Vendredi, Samedi). Cette coupure est pleine de sens : l’Église veut nous dire : Maintenant nous entrons dans la dernière période de l’année liturgique que nous pouvons appeler l’automne ecclésiastique.

Mais les Quatre-Temps ne sont plus célébrés actuellement entre ces deux dimanches, puisque la date de ceux-ci varie sensiblement avec les différentes années ; ils tombent toujours dans la troisième semaine du mois de septembre (le mercredi qui suit l’Exaltation de la Sainte Croix).

Au cours des trois dimanches précédents (XVe – XVIIe), le thème de la parousie se faisait déjà sentir fortement ; dans les dimanches qui suivent, l’attente du second avènement du Seigneur sera le thème exclusif.

Extrait de Dom Pius Parsh, Le Guide dans l’Année Liturgique

Rentrée des Séminaristes à Gricigliano

Cette année notre Séminaire international, placé sous le patronage de Saint Philippe Néri, a, comme de coutume accueilli les séminaristes à l’aube d’une nouvelle année académique. 26 jeunes gens ont rejoint les bancs du Séminaire, venant de nombreux différents pays. Prions pour ces jeunes vocations afin qu’elles murissent et se nourrissent à l’école de nos Saints Patrons: Saint Benoît, Saint Thomas d’Acquin et Saint François de Sales.

Ad Majorem Dei Gloriam!

16e Dimanche après la Pentecôte – Le mot du Chanoine

Bien chers fidèles,

Deux fêtes liturgiques d’une certaine importance vont marquer notre semaine: l’Exaltation de la Sainte Croix et Notre-Dame des Sept Douleurs.

Ecoutons le Pape Saint Léon, que nous lirons au bréviaire:

« A la vue du Christ élevé en croix, il ne faut pas, mes bien-aimés, que votre pensée s’arrête à ce seul aspect extérieur qui frappa les yeux des impies, auxquels il a été dit par Moïse : « Ta vie sera comme en suspens devant tes yeux, et tu craindras jour et nuit, et tu ne croiras pas à ta vie. » En effet, à la vue du Seigneur en Croix, les impies ne pouvaient apercevoir en lui autre chose que leur crime ; ils tremblèrent de crainte, non pas de la crainte qui justifie dans la vraie foi, mais de celle qui torture une conscience coupable. Pour nous, ayant l’intelligence éclairée par l’esprit de vérité, embrassons d’un cœur pur et libre la Croix dont la gloire resplendit au ciel et sur la terre, et appliquons toute l’attention de notre âme à pénétrer le mystère que le Seigneur, parlant de sa passion prochaine, annonçait ainsi : « C’est maintenant le jugement du monde, maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi.  »

La Sainte Liturgie nous laisse contempler notre Dieu Sauveur, expirant sur la Sainte Croix pour notre Salut, puis, le jour suivant, se tourne vers Notre Mère du Ciel, qui a partagé silencieusement dans son cœur cet océan de douleur. Elle le savait depuis la prophétie du vieillard Siméon, au jour de la Présentation du Seigneur. La prophétie c’est réalisée sept fois au cours de la vie de Notre Dame:

  • 1.La prophétie du saint vieillard Siméon.
  • 2.La fuite en Egypte.
  • 3.La disparition de Jésus au Temple pendant trois jours.
  • 4.La rencontre de Jésus portant Sa croix et montant au Calvaire.
  • 5.Marie debout au pied de la croix.
  • 6.La descente de Jésus de la croix et la remise à Sa Mère.
  • 7.L’ensevelissement de Jésus dans le sépulcre.

La très Sainte Vierge s’est plue à manifester au monde combien la dévotion à ses douleurs infinies lui était agréable et nous était salutaire. A plusieurs reprises, elle est venue stimuler la foi et la piété des fidèles en apparaissant toute inondée de larmes, dans différents pays. Citons par exemple l’apparition de Notre-Dame de La Salette, en France, en 1846, la manifestation des larmes de la Vierge de Quito, en Equateur, celle de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Campocavallo, à Osimo, en Italie.

Contemplons dans les bras de Marie, l’Homme-Dieu crucifié pour nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du ciel. Joignons nos larmes aux siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de son divin Fils, ont également été la cause de son intime martyre. Prions-la de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de ses exemples et imiter Ses vertus lorsqu’Il Lui plaira de nous faire part de ses humiliations, de ses douleurs et de sa croix.

Chanoine V. Poucin de Wouilt