Bien chers fidèles
La semaine de prières pour l’unité des chrétiens que nous célébrons en se moment s’étend entre la fête de la Chaire de saint Pierre à Rome (18 Janvier) jusqu’à celle de la Conversion de saint Paul (25 Janvier). C’est en suivant l’enseignement infaillible de l’Eglise que nous parviendrons à la conversion de notre cœur, et à la récompense éternelle. Cette semaine est pour nous une nouvelle occasion, donnée par la divine liturgie, de nous rappeler nos promesses de conversion, d’amendement de notre vie. Cette semaine de prières, vue le plus souvent, à juste titre, comme un temps de supplication pour l’unité de l’Eglise, doit également être pour nous un engagement personnel à ne plus déchirer la tunique du Christ par nos fautes et nos manquements, en particulier à la vertu de Charité.
C’est dans cette même ligne qu’il nous faut lire l’épitre de ce 3e dimanche après l’Epiphanie. Dans sa lettre aux Romains, saint Paul nous exhorte a pratiquer cette belle vertu qui sera la seule restante au paradis, car elle est celle du Cœur de Jésus. Ainsi donc l’Apôtre nous rappelle en quelques lignes nos devoirs vis-à-vis de notre prochain: « ne rendez à personne le mal pour le mal ; veillez à faire ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant qu’il dépend de vous, soyez en paix avec tous. »
Recevons avec piété et humilité ce doux rappel de celui que le Seigneur saisit sur le chemin de Damas, pour que nous aussi nous soyons conquis par l’Amour que notre Créateur et Rédempteur a pour nous.
Chanoine V. Poucin de Wouilt

Bien chers fidèles
Ces derniers jours de préparation à la grande fête de la Nativité de notre-Seigneur résonnent, pleins des chants et prophéties de l’Ancien Testament, annonçant « depuis plus de 4000 ans » le Messie promis à Adam et Eve, après la chute du péché originel. Hier, dans la messe du Samedi des Quatre-Temps, nous entendions Isaïe nous annoncer le Sauveur. Ce matin encore, l’Eglise nous fait méditer ses oracles, pour renforcer notre Espérance et notre Foi en la promesse tant attendue.
« Nous implorons, Seigneur, votre bonté, pour que ces secours divins nous arrachent à nos désordres et nous préparent aux fêtes qui viennent. » (Postcommunion de la messe)
Voici donc enfin venu ce temps de pénitence salutaire, qui inaugure chacune de nos années liturgiques. Temps de préparation à la venue de notre Sauveur dans notre cœur. Temps de pénitence et d’humiliation de nous-même pour ressembler toujours plus à l’Enfant-Jésus, qui vînt humblement dans une étable, alors qu’il aurait pu choisir le palais d’un roi, étant le Créateur et Maître de toutes choses.
Voyons donc ici dans ce spectacle de « l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, dressée en un lieu saint, » une nouvelle occasion de nous adresser de manière plus pressante vers notre Créateur et Rédempteur. Lui seul peut venir en nous pour apaiser nos troubles et nous redonner l’innocence baptismale que nous pourrions avoir malheureusement perdu par nos péchés et nos infidélités.